Réflexions sur la session qui se termine
J'ai enfin terminé de corriger les examens de mon cours d'été en ligne. Je tire plusieurs conclusions de mon cours, sur différents aspects.
D'abord, les cours en ligne, l'été, sont difficiles pour mes pauvres petits étudiants. Ils ne suivent pas le rythme quand il n'y a personne pour leur pousser dans le derrière. De plus, nombre d'entre eux ont fait preuve d'une immaturité spectaculaire. Non seulement, plusieurs écrivent comme des élèves de sixième année du primaire, je n'ai pas compté le nombre de grand-parents et de chiens qui sont morts ou ont été hospitalisés cet été. Sans vouloir ignorer les émotions ressenties pas eux, mais un chien, c'est quand même pas un frère, un enfant ou sa propre jambe! M'enfin.
Je crois aussi que je ne prévoirai plus d'examen dans mes cours en ligne, du moins plus d'examen dit "objectif". Corriger un examen à choix de réponse est déjà mortel, mais en plus les identifications ne me donnent pas la possibilité d'ajuster les notes à la compréhension parce que ce type de question n'évalue que la mémorisation. C'Est confirmé: je déteste.
J'ai posté toutes les notes ce matin et depuis je reçois deux courriels à l'heure provenant d'étudiants me demandant de justifier les notes (basses) qu'ils ont reçues.
Sur un point de vue plus personnel, ma préférence pour l'enseignement à distance et en ligne se confirme, parce que je communique mieux par écrit qu'en personne (sans surprise). Ceci dit, j'ai eu raison de ne jamais accepter d'enseigner l'été auparavant. Je termine l'été fatiguée et surtout pas du tout prête pour la session d'automne. Mon syllabus n'est pas terminé et nous commençons dans trois semaines. Je n'ai pas terminé ma liste de lecture. Je n'ai aussi pas terminé les textes que je devais écrire cet été. Hier j'ai reçu un appel du Département de l'enseignement à distance m'offrant de donner mon autre cours en ligne plus souvent et de continuer de donner le présent cours l'été prochain. Je vais probablement accepter de rendre le premier un cours annuel plutôt de bi-annuel, mais je ne crois pas pouvoir réalistement accepter d'enseigner l'été à l'avenir. Pas si je veux avoir une carrière en recherche et surtout pas si je veux avoir ma promotion dans deux ans.
Comme je l'ai mentionné dans une entrée précédente, je dois discuter avec mon directeur de département de stratégies d'avenir, dont le type de cours que je compte offrir dans l'avenir. J'aurai juste plus de choses à dire quand on se parlera.